« Au premier jour du printemps… reprenons donc, et portant il eut apparu qu’un écrit comme celui-ci vint deux saisons plus tard. Jamais trop tard – comme il n’y a plus de saisons, il n’y aurait pas de raison.

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«Au premier », dit-elle. Premier principe de la revue, la périodicité. Et pourquoi ne pas se fier au temps, aux saisons, prétexte institutionnel, prétexte à tout, pour tout, et pourquoi pas éditorial ? Il fallait un jour, il fallait s’y tenir, qu’on l’imposa. Le temps impose tout.

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La tournure de ce numéro, conséquence de pages arrachées, d’une trame en toiles araignée. Une rencontre, ici, comme ailleurs, comme avant. Et désir de bestiaire alors. Un conte habité de bêtes monstrueuses et tendres, et le roi-crapaud signant : je te salue.

Sortie de l’hiver donc, des brumes, et des jours allongés de lumière, réchauffés. Il faut s’extraire de l’ombre, la lumière s’y insinue, s’y immisce sourdement.

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Au loin on entend venir le grondement profond du printemps. Il faudra s’y engager, se mettre en marche. Une saison l’Autre, c’est le même vœu, le même serment, que jamais ne vienne à l’esprit cette lourde parole : à quoi bon ? «